enterre un des leurs. On quête pour les détenus politiques et les familles des ouvriers sans ouvrage.
Pendant ce temps, M. Clémenceau, retourné à Saint-Lazare, essaie de consoler la prisonnière. Combien celle-ci ne doit-elle pas maudire l’horrible politique qui l’a empêchée de rendre, comme une simple mortelle, les derniers devoirs à sa mère !
À l’heure où ces pages s’impriment, Louise Michel, malgré l’attente générale ; est toujours à Saint-Lazare. Ce n’est pas à moi de parler avec sentiment de la situation qui est faite à l’éternelle ennemie de toute société. Je ne peux pourtant pas m’empêcher, quand je pense à la prisonnière de Saint-Lazare, de me dire que ceux qui l’y détiennent ont fait bien plus de mal qu’elle à la France…
Quelle belle chose que la justice humaine !
La remarquable poésie suivante, qui est vendue, au profit de l’auteur, dans les principales