Tout cela, très développé et ponctué d’acclamations. La grande citoyenne a retrouvé son peuple.
Peu importent ceux qui ont parlé après elle.
Il est pourtant intéressant de noter quelques propos d’un anarchiste du nom de Raoult, et surtout un incident assez caractéristique.
L’orateur flétrit Gambetta.
Une voix. — On ne touche pas aux morts.
Louise Michel. — Les morts appartiennent à l’histoire !
Raoult. — Mon interrupteur trouve sans doute qu’il y a des fumiers qu’on ne remue pas en public. Il veut que je ne touche pas à l’opportuniste ? Je dis qu’il faut toucher aux royalistes, aux bonapartistes et aux capitalistes aussi. Il y a assez longtemps que les ouvriers travaillent pour les bourgeois. Il est temps que les bourgeois travaillent pour nous ! Les maisons du Louvre, la maison Potin et les Rothschild nous ruinent. J’affirme que jamais une révolution, si éprou-