L’appel aux philanthropiques populations est suivi de ces vers qui n’ont jamais été publiés depuis :
Silence dans les murs des cités bourdonnantes,
Silence : faisons taire un instant tous les bruits ;
Ecoutons attentifs ; parmi ces voix bruyantes,
Peut-être on entendrait des cris !
Voyez : le bal emplit les salles rayonnantes
De chants, de lumières ardentes,
De parfums, de feux et de fleurs ;
Mais tout bas on entend des plaintes dévorantes ;
Et le Christ, se penchant sur les cités bruyantes,
Sur nous laisse tomber des pleurs.
Sur l’Évangile saint, en sa nuit solitaire,
Le poète songeait : des ombres sur son front
Passaient et repassaient ; une étrange lumière
Brillait dans son regard profond,
Et les ombres, prenant l’accent des voix humaines,
Groupaient leurs hordes incertaines
Autour de son obscur foyer ;
Leurs robes de vapeur, passant dans les ténèbres
Ainsi que des linceuls, avaient des plis funèbres.
Leurs voix avaient l’air de prier.