phrase suivante : « Ce n’est donc pas eux, que nous avons à convaincre ; ils le sont. »
Et les membres de son comité, marchant sur ses traces, allaient même jusqu’à bouleverser l’orthographe des noms célèbres.
L’un d’eux, donnant son adresse, écrivait : rue Oudon.
Ah ! Montmartre a pu se vanter d’être élégamment représenté !
Montmartre ? Permettez. Il y a 7,217 électeurs inscrits. Joffrin a eu en tout 1,504 voix. Il ne représentait donc que le cinquième des électeurs. Quelle belle loi que la loi électorale !
Et trois mois après, le 25 août 82, nous avions sur le mont des Martyrs le triomphe de Joffrin, rendant compte à ses électeurs de sa noble conduite.
Tant de labeur méritait son pavois !
Théâtre du triomphe : la salle des écoles de la rue Lepic, un bâtiment qui fait face au pavillon occupé alors par un auteur dramatique, M. Louis Davyl. C’est bien cela. Comœdia ! Semper Comœdia !
Donc, là où, dans la journée, les instituteurs élèvent les enfants, Joffrin, le soir, instruit le peuple.
Et cela, sous les yeux vigilants du président