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III

LA BIBLIOTHÈQUE, QUELQUES DÉDICACES.


La première porte que l’on rencontre à droite, en entrant dans le corridor, ouvre aussi la salle à manger ; nous la pousserons plus tard. La seconde, presque en face de celle, toujours fermée, de la chambre de Mme Marie, la seconde, rarement fermée, ouvre la bibliothèque.

Vous deviez vous faire une idée bien fausse de cette pièce. À en croire certains biographes, Dumas n’écrirait pas deux lignes sans en avoir copié au moins une dans le livre d’un autre. Vous vous imaginiez vingt rayons entourant du haut en bas toute une salle et pliant chacun sous le poids d’une triple rangée de livres. Voyez : la pièce que Dumas appelle sa bibliothèque n’est pas plus grande que la plus petite de nos chambres ; un lit n’y tiendrait pas. Le meuble que les langues grecque et française ensemble ne peuvent point appeler autrement que la pièce où on le met, la bibliothèque, n’a pas deux mètres de large et contient à peine 1,000 livres, presque tous ouvrages de sciences et d’histoire ; peut-être pas dix romans, une quinzaine de dédicaces dont trois ou deux seulement mériteraient d’être citées. Dumas fait, des ouvrages qu’on lui donne, comme de l’argent qu’il reçoit c’est pour tout le monde, excepté pour lui.

Ouvrons quelques-uns des volumes qui lui restent.