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droit (Prov. XXI, 6.) : Par la gratuité et la vérité il y aura expiation pour l’iniquité () et il est écrit ailleurs (Jér. XXXII, 18.) : Tu rends l’iniquité () des pères dans le sein de leurs enfans après eux (Talm. : tu pardonnes l’iniquité des pères en fesant mourir (ou en punissant) leurs enfans. —

R. Johanan disait : La lèpre et les enfans ne sont pas des châtimens d’amour (mais des punitions proprement dites). Comment ne le sera pas la lèpre s’il y a une Baraïtha qui porte que quiconque est attaqué par une des quatre espèces de lèpre ne trouvera qu’un autel d’expiation ? Rép. : Oui, elles sont un autel d’expiation, mais elles ne sont pas des châtimens d’amour. Ou si tu veux, je peux dire : cette dernière sentence est pour nous (orientaux) et la première pour eux (pour ceux qui sont en Occident). Et si tu veux, je peux dire : la dernière sentence regarde la lèpre cachée et la première la lèpre qu’on ne peut pas cacher.

Mais est-ce que les enfans aussi ne constituent pas (un châtiment d’amour) ? Devrons-nous dire qu’il s’agit du cas où quelqu’un a eu des enfans et qu’ils sont morts ? Nous voyons cependant que R. Johanan disait : celui-ci est l’os du dixième de mes fils. Rép. : Mais la sentence