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Que pensait R. Élieser (lorsqu’il a parlé ainsi) s’il pensait que la nuit a trois veilles, il devait dire plutôt jusqu’à quatre heures. Et s’il pensait que la nuit a quatre veilles, il devait dire : jusqu’à trois heures.

Il est certain (répond l’Halaca) qu’il ne reconnaît que trois veilles dans chaque nuit, et voici ce qu’il nous fait entendre (en disant veilles au lieu d’heures) qu’il y a des veilles dans le ciel comme il y a des veilles sur la terre, selon une Baraïtha qui porte : « R. Élieser disait : la nuit est composée de trois veilles et dans chacune de ces veilles le Saint béni soit-il, s’assied et rugit comme un lion, car il est dit : (Jér. XXV, 30.) l’Éternel rugira d’en haut et fera entendre sa voix de la demeure de sa Sainteté ; il rugira en rugissant contre sa demeure et un signe de cela, (c’est-à-dire, du moment où les veilles célestes commencent, se trouve dans les veilles terrestres de la manière qu’il suit) dans la première veille l’âne brait ; dans la seconde les chiens aboient ; dans la troisième l’enfant suce les mamelles de sa mère et la femme s’entretient avec son mari ». Mais quelle est l’idée de R. Élieser ?