tion de Satan. Il pense donc que la religion impose aux curés le devoir d’empêcher l’usage de la baguette. Remarquons encore que la conclusion de l’abbé de Rancé est conditionnelle à la réalité des faits sur lesquels on le consulte.
71.L’abbé Pirot, chancelier de l’église et de l’Université de Paris, partage l’opinion de l’abbé de Rancé, les curés doivent défendre l’usage de la baguette comme une chose illicite[1].
§ VII. — Assassinat d’un marchand de vin et de sa femme, à Lyon.
72.Le sujet est maintenant suffisamment préparé pour que j’expose ce qui arriva à Lyon à l’occasion de l’assassinat d’un marchand de vin et de sa femme, qui fut commis le 5 de juillet 1692 ; j’abrégerai le récit que l’abbé de Lagarde fit de cette triste affaire, en conservant, autant que possible, ses expressions[2].
Le 5 de juillet 1692, sur les dix heures du soir, un vendeur de vin et sa femme furent égorgés à Lyon dans une cave, et dans la boutique qui leur servait de chambre, on vola 130 écus, 8 louis d’or et une ceinture d’argent.
Un voisin des victimes connaissant un riche villa-