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dans un discours sur la Sympathie, Son gendre, Gaspard Peucer, professe la même opinion dans son Traité de Prœcipuis divinationum generibus (liv. XIII, chap. X, pag. 545 de la traduction de Simon Goulard, 1584).

Porta parle de la baguette dans le même sens, 1569, (Magia naturalis, lib. XX, cap. VIII).

André Libavius, de l’école de Paracelse, qui mourut en 1616, croit à l’efficacité de la baguette d’après sa propre expérience. Il n’en condamne pas l’usage et l’attribue à la sympathie. (Syntagma arcanor. chimicor., page 260).

Keckermannus (né en 1573, mort en 1609) cite Mélanchthon pour appuyer son opinion sur la baguette (Systemat. physic. lib. I, cap. VIII).

Dans un des sept discours qui font suite à ceux de Simon Maïole, évêque de Volturara, on approuve l’usage de la baguette, et on le fait dépendre d’une propriété physique des corps, d’une sympathie (Dies caniculares illustrissimi et reverendissimi præsulis Simonis Maïoli, pars secunda, colloq. IV, p. 690, édition de 1614).

Michaël Mayerus, auteur d’un grand nombre d’ouvrages allégoriques sur l’alchimie, dans son livre de Verum inventum, hoc est munera Germaniæ (cap. IV, pag. 84), à propos de la poudre à canon qu’il dit avoir été découverte en Allemagne, et fabriquée originairement avec du charbon de coudrier, parle de la sympathie du coudrier avec les métaux, et de l’application de cette propriété à la recherche des métaux au moyen de la baguette.

Le père Laurentius Forerus (jés.), auteur du Viridarium philosophicum seu disputationes de setectis in