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cire et d’huile de térébenthine ; le carton inférieur posait sur une feuille de papier de verre appliquée la table. Les cartons diminuaient d’étendue du supérieur à l’inférieur, et une ligne tracée au pinceau indiquait leur position primitive. Le mastic était tel, qu’il faisait adhérer les cartons ensemble avec une force insuffisante cependant, pour ne pas céder à une action latérale exercée durant un certain temps.

Lorsque ce système de cartons eut été examiné après le mouvement de la table, on constata qu’il y avait eu un déplacement plus grand dans le carton supérieur que dans le carton inférieur, de sorte que la table ne s’était mue qu’après les cartons, et ceux-ci après les mains.

Lorsque la table n’avait pas été mise en mouvement, le déplacement des cartons indiquait cependant une action de la part des mains.

261.La seconde expérience de M. Faraday a eu pour objet de montrer aux yeux par un index, si c’était la main ou la table qui se mouvait d’abord, ou bien si elles commençaient en même temps à se mouvoir.

Qu’on se représente une tige verticale fixée à la table, visible à l’œil et touchant à un index de papier de 11 pouces de longueur qui est fixé lui-même au bord d’une feuille de carton poli mis sur la table, à laquelle elle adhère au moyen de petites pelotes de mastic. Une marque indique sur la table la position de la feuille de carton et de l’index. C’est sur cette feuille que les mains sont appliquées. L’index peut être visible ou caché à l’œil de l’opérateur à la volonté de l’observateur.