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incompatible avec une volonté qui aurait commandé à mes muscles.

217.J’ai cité la baguette, dans ma Lettre à M. Ampère, comme devant présenter des faits analogues à ceux du pendule, et, conséquemment, susceptibles d’être interprétés de la même manière ; mais ce n’était qu’une induction, car je ne m’étais point encore occupé des sciences occultes. Aujourd’hui que je les ai étudiées, et que les écrits examinés dans les Ie et IIe parties de cet ouvrage me sont familiers, je vais montrer que cette induction peut être parfaitement justifiée.


CHAPITRE II.

APPLICATION DU PRINCIPE DU PENDULE EXPLORATEUR AUX EXPÉRIENCES FAITES AVANT 1812 AVEC CE MÊME PENDULE.

218.Le passage d’Ammien-Marcellin, reproduit précédemment (158) quelle qu’en soit l’obscurité, offre la preuve que le pendule explorateur était employé dans l’art divinatoire au ive siècle.

219.Le pendule explorateur dont parle le père S’chott se composait d’un fil et certainement d’un anneau. Celui-ci avait-il quelque rapport avec les anneaux constellés ? je l’ignore. Quoi qu’il en soit, c’était un instrument de divination. Tenait-on l’anneau suspendu dans un verre ou une coupe, il frappait un certain nombre de coups contre la paroi du vase en réponse aux questions qu’on lui adressait, absolument comme font les tables parlantes d’aujourd’hui. Le passage de la Physica curiosa, du père S’chott, que