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laps de temps variant d’un quart d’heure à une heure et plus, il arrive que l’action des mains est représentée par une action perpendiculaire inefficace pour le mouvement, et une action latérale de gauche à droite ou de droite à gauche, qui seule est capable de mettre la table en mouvement. C’est pour mettre cette pression latérale en évidence que l’on avait proposé :

1°. De faire presser la table par l’intermédiaire d’une bille placée sous chaque doigt : dans le cas où la pression aurait été simplement perpendiculaire, la bille serait restée en place ; dans le cas contraire, elle se serait échappée à gauche ou à droite, ou même en avant ou en arrière ;

2°. Ou de la faire presser par l’intermédiaire de disques d’un damier dont la place aurait été circonscrite d’un trait : dans le cas d’une pression latérale, ils seraient sortis de leurs cercles respectifs ;

3°. Ou de la faire presser par l’intermédiaire de deux cercles égaux dont l’inférieur eût été fixé à la table d’une manière quelconque, tandis que la surface supérieure de ce cercle, excessivement lisse ou polie, aurait été en contact avec la surface inférieure du second cercle, pareillement polie ; pour peu qu’il y eût eu pression latérale, ce cercle en glissant aurait cessé de couvrir le cercle inférieur ;

4°. Ou de faire placer chaque doigt entre deux traînées de sable fin : dans le cas d’une pression latérale, le sable aurait été déplacé dans le sens du mouvement.

181.Plusieurs auteurs ayant attribué le mouve-