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lité compressive sans qualité perturbatrice active, réduirait le pendule au repos par le contact. (Gerboin, page 52.)

En définitive, il n’y a que les hommes doués de la qualité expansive et de la qualité perturbatrice passive, qui jouissent de la faculté de faire osciller le pendule ; les hommes doués de la qualité compressive et de la qualité perturbatrice active ne produisent donc d’effet qu’en touchant des hommes en possession des deux premières qualités qui tiennent un pendule en mouvement.

167.Ces distinctions de Gerboin sont loin d’être précises et claires, surtout lorsqu’il les envisage relativement aux doigts de la main, organes essentiels de préhension pour tenir le fil du pendule, et siège principal des qualités précédemment définies. Elles se manifestent surtout aux extrémités des doigts de la main et du pied, quelquefois elle s’étend à la partie extérieure de la bouche.

Selon lui, la qualité expansive se manifeste lorsqu’on saisit le fil du pendule avec le bout des doigts de la main ou du pied, le médius excepté. Il en conclut :

1°. Que l’extrémité des doigts est le siège principal de la qualité expansive (Gerboin, pages 61, 62, 63, 64) ;

2°. Que le médius est entièrement compressif dans ses effets (page 67).

On ne voit pas la liaison de ces conclusions avec les observations suivantes :

Deux hommes, doués à peu près également de la force expansive, sont réunis.