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un fil d’un quart ou d’une moitié d’aune de longueur, dont il tenait l’extrémité libre serrée entre deux doigts.

164.Ce fut après la mort de Fortis, arrivée en 1803, que Ritter répéta son expérience, et en fit beaucoup d’autres analogues, dont un compte fut rendu, sous le titre de Recherches physiques intéressantes, dans un journal de Tubingue[1], la Feuille du Matin, n° 26, 30 de janvier 1807.

L’article parle d’abord du voyage que fit Ritter en 1806, pendant lequel il connut Campetti le sourcier (145). Il raconte que Ritter se rendit avec Campetti à Milan, où se trouvait Charles Amoretti qui, lui aussi, était doué de la faculté hydroscopique. Il alla ensuite à Pavie s’entretenir avec Volta. Enfin, de retour à Munich avec Campetti, il se livra à diverses expériences devant Ritter, Schelling et François Baader. À la suite de ces expériences, Ritter répéta avec succès l’expérience du pendule de Fortis, et y en ajouta un grand nombre que la Feuille du Matin de Tubingue fait connaître en ces termes :

« On prend un cube de pyrite ou de soufre natif ou un métal quelconque. La grandeur et la forme de ce corps sont indifférentes (on peut, par exemple, employer un anneau d’or). On attache ce corps à un morceau de fil d’un quart ou d’une demi-aune de longueur ; on tient celui-ci serré entre deux doigts, et suspendu perpendiculairement, en

  1. Morgenblatt für gebildete Stünde, im verlag der J.-G. Cotta’schen. Buchhandlung, etc.