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AVERTISSEMENT.


J’ai toujours eu peu de disposition à composer des écrits de circonstance ; aussi dois-je dire au lecteur les motifs qui m’ont engagé à faire le livre que je publie aujourd’hui. J’adressai, il y a plus de vingt ans, une Lettre à mon ami M. Ampère, sur une classe particulière de mouvements musculaires, que nous exécutons sans en avoir la conscience[1], et je cherchai dès lors à montrer la généralité de la cause à laquelle je rattachais ces mouvements. Il m’a semblé que les savants avaient donné peu d’attention aux opinions énon-

  1. Revue des Deux-Mondes, livraison de mai 1833.