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Je reviendrai plus loin sur cet état pénible que Bleton éprouvait à un haut degré si différent de celui où se trouvait J. Aymar dans la même circonstance, car j’ai fait remarquer que celui-ci ne ressentait d’impressions pénibles que quand la baguette lui tournait sur des criminels.

Quoi qu’il en soit, Thouvenel exprime par le mot électro-magnétisme l’action en vertu de laquelle le sourcier concluait l’existence d’une source d’après certaines impressions qu’il disait en recevoir.

Les corpuscules de l’abbé de Lagarde, des Drs Chauvin et Garnier, de l’abbé de Vallemont, sont remplacés, dans l’hypothèse de Thouvenel, par des effluves électriques.

135.Résumons les effets que Bleton, recherchant des sources, présenta au Dr Thouvenel et à différentes personnes qui adressèrent à ce savant, sur sa demande, un récit de leurs observations.

Bleton avouait que la baguette lui était tout à fait inutile, qu’elle ne servait qu’à montrer à ceux qui l’observaient ce qui se passait en lui. Il ne la considérait donc que comme un simple index. Un temps chaud et sec convenait mieux à ses recherches qu’un temps froid et humide.

Une remarque qui, selon moi, ne manque pas d’importance, c’est que Thouvenel dit « avoir aperçu plusieurs fois que le rapprochement des bras et un certain tour de main de la part du sourcier ne contribuaient pas peu à donner à sa baguette la première impulsion de rotation sur les sources faibles (page 114) ; »