PIÈGES HISTORIQUES. At9
D'un large burin, gravé sur cuivre par Copia, d'après un dessin exécuté d'après nature par Louis David.
Cette gravure, d'un puissant effet de lumière, repré- sente Marat vu de face; la tète, qui incline à droite, est enveloppée de manière à ne laisser apercevoir que quelques mèches de cheveux sur le front.
Aux quatre angles on lit : A Marat — tami — du peuple — David.
Hauteur, 0'",275 sur 0",220.
(Le même). David, dcl., Copia, sculp.
Avec une faute : « corrompe ». — Hauteur, 0,136 sur 0",112, y compris les lignes.
Cette réduction, faite vers 1863, n'est donc pas de Copia, quoiqu'elle porte son nom ; il s'en faut aussi de beaucoup que ce soit une œuvre d'art.
MARAT TEL QU'IL ÉTAIT AD MOMEiNT DE SA MORT.
Titre que nous donnons* mais qui n'existe pas au dessin original, par L. David, gravé par Copia. Ce dessin, de mêmes proportions que la gravure, était visible autrefois chez le prince Napoléon, avenue Mon- taigne, à Paris. En 1863, il fut exposé, avec le tableau de L. David^ représentant Marat assassiné^ au Salon de la société nationale des Beaux-Arts, 26, boulevard des Italiens.
L'AMI DU PEUPLE. Inscription dans une couronne de marguerites placée au-dessus d'un médaillon rond surmonté de banderolles, lesquelles contiennent ces mots:
« Paul Marat, né à Genève Van 1743 y mort le 13 juillet il 93. »
Dans le médaillon, Marat en buste sur son lit de