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35Î PEINTURES.

glanté, Técritoire de plomb et la plume brisée, — cette plume terrible comme uq seing royal du moyen âge; — par terre, le billet de Charlotte est ouvert : u // suffit que je sois malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance; d3 juillet 1793. »

L'auteur de V Histoire de la peinture française sous Louis XVI, la Révolution et l'Empire, en donnant, plus loin, la description de certains accessoires de ce tableau, parle d'un billot de bois. Ce soi-disant billot n'est autre qu'une petite caisse, aux ais de sapin, relevée sur sa hauteur, servant à supporter l'écritoire et quelques manuscrits de l'ami du peuple.

Nous aurions assurément passé sous silence cette description inexacte si la malveillance qui veille sans cesse l'avait laissée inaperçue; mais profitant de cette erreur, elle a fait de ce billot imaginaire un emblème traditionnel de la Terreur dont elle accompagne le nom de Marat, un instrument fatal et obligé sur lequel, selon ses perfides calomniateurs, l'ami du peuple exécutait tous les ennemis de la République.

MARVT ASSASSLNÉ, peint par Langlois.

Très-belle copie du tableau de Louis David.

« L'irjventaire après décès de M. David atné, en date du 18 février 1854, porte : Un tableau, Mort de Maraij copie de celui de David, p<ar M. Langlois, prisé 300 francs. »

C'est le tableau que possédait la galerie princiëre du Palais-Royal, et qui fut acquis à l'amiable par M. Durand-Ruel (mars 1868), chez qui il resta long- temps exposé.

M.\R.\T ASSASSINÉ. Attribué à Serangeli,