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carder dans Paris une proclamation qui émut les par- tisans du gouvernement provisoire et les fauteurs de despotisme. Elle commençait ainsi : « Je sors de Sainte-Pélagie où j'étais incarcéré pour avoir démas- qué l'infâme traître de Lamartine que je trouve à la tête de votre nouveau gouvernement »
A peine avait-on commencé rafTichage, que celui qui en était chargé se vit arracher des mains, par des étu* diants et des gardes nationaux, tous les exemplaires qu'il portait. Un très-petit nombre de ces affiches a pu échapper aux perquisitions; l'exemplaire que nous possédons contient une note manuscrite de Constant Hilbey.
Si la mémoire ne nous fait pas illusion, nous croyons qu'il existe deux ou trois exemplaires de cette procla- mation, ayant la même note manuscrite de la main de l'auteur.
CHARLOTTE CORDAY, par M. Dumanoir et Clair- ville. Drame en trois actes, mêlé de chant. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Gym- nase-dramatique, le 14 juillet 18A7.
DISCOURS DU PROCUREUR GÉNÉRAL DUPIN, k la rentrée de la Cour de Cassation, sur la législation cri- minelle. Publié dans le Constitutionnel; du jeudi h no- vembre 1847.
Pour ses notes erronées relativement au Plan de législation criminelle; par Marat.
CHARLOTTE CORDAY, Gemœlde ans Frankreichs ester Révolution, von Fried. Eisele. — Erfurt, 1848. — In-8. Voir Charlotte de Corday et Doulcet de Pim^ técoulanty par Ch. Renard, page 19.
