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Î36 FAUX ÉCRITS.

une mauvaise foi peu commune, opposons seulement ici un avertissement de Marat, reproduit vingt fois de mai à juin 1790 :

<( Après tant de faux écrits publiés sous mon nom depuis près de trois ans; après tant de faux écrits répandus sous mon nom dans tout le royaume; après tant de faux écrits colportés sous mon nom dans tous les coins de la capitale ; en voyant ceux mêmes dont s'étayent mes accusateurs, distribués gratis par des gens à la livrée du prince, entre-t-il dans l'esprit qu'ils n'aient pas mis en question s'ils étaient réellement de moi?. . . » {L'Ami du peuple, n*650, lundi 14 mai 1792.)