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ton CONTREFAÇONS

autres, et que la Bibliothèque nationale, d'après la classification La Bédoyère, a cru devoir designer sous le nom de réimpression des numéros 399, l\00 et 402 de rAmi du peuple, des lu, 15 et 17 mars 1791. Nous préférons, pour nous conformer aux intentions de Marat, qui s* est formellement prononcé contre ce genre d'écrits dans son n* 233, du 27 septem- bre 1790, les classer parmi les contrefaçons.

Le ton sur lequel Marat réclame contre lis contrefacteurs de VAmi du peuple va prouver qu'il établissait une différence considérable entre ces misérables spéculateurs et les ennemis du bien public qui usurpaient son nom pour le diffamer et le couvrir d'opprobre.

A peine Marat avait-il été frappé d'un décret de prise de corps, décerné h la requête de M. Joly, membre et secrétaire de la Commune, et l'un des soixante administrateurs de la Municipalité de Paris, qu'une feuille intitulée V\\

du pecplb, ou le vrai 

Citoyen, par M. Jourdain de Saint-Ferjeux, faisait apparition dans Paris dans le courant de la deuxième quinzaine d'octobre 1789.

Le premier soin de Marat, en reprenant la publi- cation de sa feuille, le 5 novembre suivant, fut d'y insérer cet avis : « Un particulier, M. Jourdain de Saînt-Ferjeux, avec qui je n'ai aucune liaison, s'est empressé de profiter du bruit de ma détention pour faire paraître une feuille sous le titre de l'Anii du peuple. Je serais enchanté qu'il eût pu remplacer la