Votre réputation, Monsieur, et les différentes
guérisons que vous avez opérées me
font désirer avec la plus vive ardeur que
vous vouliez bien donner vos soins à la
santé de ma femme. Les différents accidents
qu’elle a éprouvés de la délicatesse de sa
poitrine dont elle souffre continuellement,
m’ont donné et me donnent encore des
inquiétudes sur son état et sur les suites
qu’elles peuvent avoir. Je me flatte que vos
soins et vos lumières lui rendront la santé
dont elle jouissait autrefois. M. Hébert vous
a prié de ma part de vouloir bien le venir
voir ; j’aurais eu l’honneur d’aller chez vous
pour vous en presser en personne, mais
M. Hébert m’a observé qu’il serait très-douteux
que j’eusse le bonheur de vous
rencontrer. Je prends donc le parti de vous
écrire, Monsieur, pour vous engager à venir