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bien plus grand nombre, sans doute, est encore ignorée.

Si cette patiente et laborieuse étude nous conduit vers l’explication des lois physiologiques, si elle ne néglige point les changements qui surviennent dans l’organisme lorsque, altéré par des causes souvent obscures et même inconnues, il éprouve dans ses fonctions des troubles dont les conséquences lui sont funestes, elle n’est rien moins que spéculative ; car elle recherche les altérations subies sous des influences morbides par les diverses parties constituantes de l’être, et de là peuvent naître des indications précieuses sur la nature des maladies, sur les signes propres de leur manifestation, et sur les moyens de les combattre. C’est ce qu’on désigne sous le nom de chimie pathologique.

Nous regrettons profondément de ne pouvoir pénétrer plus avant dans les considérations qui se rattachent à l’étude de ces dernières questions.

Le peu de progrès encore accompli en cette matière, la brièveté des moments qu’il nous est permis d’y consacrer, et par-dessus tout l’insuffisance de nos connaissances, nous imposent l’obligation de nous borner à un cadre plus modeste. Nous ne ferons donc qu’effleurer un sujet qui, pour être complètement traité, devrait comprendre l’étude encore imparfaite des modifications éprouvées durant le cours des maladies par les diverses