Page:Chevallier - Quelques mots de chimie pathologique.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 16 —

ment la portion contenue dans le sérum. Dans ce dernier cas, on verse deux à trois volumes d’alcool sur un volume de sérum, et on réunit le coagulum sur un filtre ; on le lave, on le dessèche et on le pèse. Quand on veut doser toute l’albumine du sang, on abandonne un poids donné de ce dernier à la coagulation spontanée : on opère sur le sérum comme nous venons de le dire, puis on tient compte de la perte que le caillot a éprouvée par l’évaporation ; au coagulum fourni directement par le sérum, il faut ajouter celui qui se rapporte à la portion du sérum qui est restée interposée dans le caillot.

Dosage collectif de tous les sels minéraux. — On détermine collectivement tous les sels minéraux en incinérant séparément le sérum et le caillot desséchés, et en pesant les deux cendres. Leur analyse spéciale indiquera la quantité de fer et la portion relative de chaque sel.

Il est rare que l’on ait besoin de faire une analyse complète du sang ; c’est pourquoi nous avons donné le procédé pour le dosage de chaque principe. Plusieurs de ces procédés ne sont pas irréprochables ; mais dans une suite de recherches, si l’on opère toujours de la même manière, les résultats ne manqueront pas d’être parfaitement comparables.


DE LA FIBRINE


Le procédé pour l’obtention de la fibrine étant indiqué plus haut, il est inutile d’y revenir ici.

Les conditions de sexe, d’âge, de constitution, d’habi-