éditions du dix-huitième siècle n’ont rien qui mérite d’attirer l’attention. Le dix-neuvième siècle a produit déjà bien des éditions de Rabelais. Nous devons mentionner celles de M. de Laulnaye, publiées en 1820, 3 vol. in-18 ; en 1823, 3 vol. in-8, et en 1835, 1 vol. grand in-8 ; l’édition Variorum, 1823-1826, entreprise par MM. Esmangart et Éloi Johanneau, et restée inachevée, bien qu’elle forme neuf volumes in-8 ; l’édition du bibliophile Jacob (M. Paul Lacroix), 1840, en un volume grand in-18.
De toutes les éditions publiées depuis trois siècles, pas une ne donne ce que le lecteur est en droit d’exiger avant tout, le texte vrai, complet et définitif de Rabelais. Pourquoi cela ? C’est, j’ose le dire, parce qu’on ne s’était pas encore bien exactement rendu compte de ce que doit être une édition d’un classique français.