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forme[1] » ; vernissages des Salons où elle admire Henner, Puvis de Chavanne et ajoute « Les idées démocratiques et les romans réalistes n’ont rien inspiré de bon. Les sources de l’Art sont plus haut ; la plupart ne savent où les trouver en ce temps de fermentation et d’orage où nous vivons[2] ». J’aime aussi à saisir au passage un joli reflet de ces dernières années ensoleillées, dans cet aimable mot à l’amie qui n’oublie jamais son goût pour les fleurs : « Votre envoi m’est arrivé au moment où je partais pour aller dans le monde, un monde très intime, le seul où je me hasarde, et j’ai pu me parer de vos merveilleuses roses jaunes qui ont été enviées de toutes mes amies[3] ».

Elle savait sa mère atteinte par l’âge et l’usure de la vie, mais, fermant les

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.
  2. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.
  3. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.