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de bibliophile est remplie de belles choses anciennes. « L’acacia de Thérèse » sert de paravent à la fenêtre où elle travaille ; il y a « un grand laurier blanc que la lune éclaire surnaturellement ». Thérèse Bentzon a composé là quelques-unes de ses meilleures œuvres, situées en ce pays d’Armagnac, empruntées à ses mœurs et à ses traditions.

Revenue à Paris, elle reprenait sa vie active, son travail souvent écrasant, malgré des ménagements devenus nécessaires. Elle y retrouvait aussi ses amis, ses relations littéraires, les distractions intellectuelles que ses lettres effleurent au passage, d’un mot rapide : soirées au théâtre, solennités académiques : la réception de Pasteur faisant preuve, dans son éloge de Littré, « d’une scrupuleuse orthodoxie et l’éblouissante réponse de Renan, pleine d’inconséquences, de contradictions comme à l’ordinaire, mais d’une incomparable séduction quant à la