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milieu des souvenirs sanglants des Armagnacs, parmi les débris romains qui se mêlent aux monuments gothiques de la domination anglaise. » C’est un pèlerinage à Notre-Dame d’Esclos, « toute blanche et jolie non loin de la pierre druidique qu’on nomme « pierre de menterie », de laquelle on dit que sont sortis tous les Gascons. La campagne embaumée de chèvrefeuille vibre nuit et jour du chant des rossignols[1] ».

La gaîté spirituelle de Thérèse anime tout autour d’elle. « Il fait bon vivre dans son rayonnement » — et Mme Delzant ajoute : « Elle est la meilleure compagne de voyage ; elle marche en avant, elle est pleine de grâce. Une fois partie rien n’altère sa bonne humeur. L’imprévu est le bien accueilli[2] ».

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.
  2. G. Delzant.