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rieurs qui si longtemps m’ont frappée dans ma santé, dans la source même de la vie, vous comprendrez que j’aime l’étude[1] ».

L’amitié tenait une grande place parmi ses joies. Elle donnait beaucoup d’elle-même, avec une gracieuse bonté qui attirait les affections. Celles qu’accueillaient son cœur et sa pensée n’avaient jamais, malgré leur nombre, à craindre le changement ou l’oubli. Quelques personnes lui ont reproché d’être dominante ; d’autres ne l’ont jamais vue sous cet aspect, mais au contraire, acceptant et demandant même des conseils, ne donnant les siens qu’avec ménagement et délicatesse. Si elle dominait, c’était sans doute comme l’a dit une de celles qui l’ont connue le mieux, « affaire de charme, de talent et de finesse ! Elle n’est pas romancier pour rien ! Ce qu’elle veut, ce qu’elle

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.