Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/82

Cette page a été validée par deux contributeurs.

auquel je dois un hommage particulier : c’est celui de Mme Bentzon. On se souvient que sa réputation a commencé par des romans qui ont eu ce privilège rare d’obtenir un grand succès, sans rien coûter à la dignité de son caractère. Depuis, elle a visité l’Amérique, la Russie, et nous a rapporté de ses voyages des tableaux pleins d’intérêt et de vérité. Le prix Née que nous donnons à Mme Bentzon, nous l’avions décerné il va deux ans à Mme Arvède Barine. L’Académie a tenu à rapprocher ces deux noms. Ils sont l’honneur des femmes de notre temps. »


VII


Les années passaient. Celle dont j’ai raconté la jeunesse vaillante atteignait ce milieu du chemin de la vie où l’on s’arrête et se recueille. Elle écrivait : « Je