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pas tant d’amis ou même de lecteurs. Il est vrai qu’une dame revêche, assise devant moi, disait en haussant les épaules : « Protection que tout cela !… » Son jugement personnel n’a pas troublé pour moi la fête ; j’ai bien regretté que vous n’en fussiez pas témoin… Peut-être ai-je été traitée en enfant gâtée par tous ces vénérables ; mais je n’en suis pas fâchée, ni vous non plus[1] ».

Plusieurs fois le nom de Thérèse Bentzon devait être répété sous la coupole avec les mêmes éloges. Tony, Constance, Les Américaines reçurent des prix importants. Enfin en 1903, le prix Née, accordé tous les deux ans à un écrivain, pour l’ensemble de ses œuvres, vint mettre le couronnement à sa carrière : « Il y a sur notre liste, disait le rapporteur, Gaston Boissier, un nom

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.