tre, m’a fait savoir qu’il trouvait toute la fin, de la plus haute, la plus noble émotion, et qu’il avait été très frappé de l’ensemble, m’est particulièrement agréable. Si vous saviez comme je sens tout ce qui me manque et comme l’éloge me grise peu !… Mais il m’encourage quand il vient de ceux que je respecte ou que j’aime ». Et l’année suivante, à propos de Georgette : « Vous ai-je écrit qu’on l’avait lu à haute voix dans le salon très littéraire de la Princesse Mathilde, au milieu d’un cercle de gens de métier, dont l’appréciation trop flatteuse m’a été rapportée par hasard. Si je m’y prêtais un peu, je serais pour un temps bien court (car on sait ce que durent ces engoûments) le lion de quelques salons où cette pauvre Georgette (vous savez que M. Buloz lui avait fait d’abord froide mine), a réussi à l’excès contre toute espérance !… Je ne suis plus assez jeune ni assez cré-
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