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qui ne m’a pas empêchée d’exciter plus d’une fois les susceptibilités anglaises ». Ces études réunies en volumes[1] demeurent très intéressantes : Stevenson, Bret-Harte, Henry James, bien d’autres, traduits depuis, y furent présentés au public français, pour la première fois. « Sa renommée devint telle en Amérique (écrit Miss King)[2] qu’un article de Th. Bentzon était un sujet d’ambition pour les jeunes auteurs, mettant le sceau à la réputation acquise dans leur propre pays. » Elle a donné un certain nombre de traductions : Deux petits sabots, de Ouida, le Voile soulevé, de G. Eliot, etc., accordant la préférence à de courtes nouvelles qui forment plusieurs volumes de Contes de tous pays. Familiarisée avec le génie de chaque

  1. Littérature et mœurs étrangères. — Nouveaux romanciers américains.
  2. Voir sur Miss King : Questions américaines, par Th. Bentzon.