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de nous et parce qu’elle appelle sur nous l’aide de Dieu. »

Ces conseils répondaient à la nature énergique de Thérèse qui continuait, sans se lasser, des tentatives déjà encouragées par quelques succès. De plus en plus, elle voulait devoir à son talent les satisfactions et l’indépendance de sa vie. Après la mort du Comte d’Aure, la mère et la fille étaient venues s’installer à Paris, dans un appartement de l’avenue Duquesne, où elles vécurent une idéale existence d’union et de tendresse. Tous ceux qui ont eu le privilège de connaître Mme d’Aure ne peuvent louer assez sa bonté intelligente et calme, sa noblesse d’âme, la sollicitude continuelle dont elle enveloppait sa fille, et défendait contre les importuns ses heures de travail, prenant pour elle tous les tracas d’intérieur.

Un charmant crayon d’Henri Regnault dont ce fut une des dernières œuvres,