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à propos de la fin tragique du Prince Impérial. « Cette mort a été un sujet de tristesse pour nous qui, toutes questions de politique à part, aimions ce pauvre enfant que nous avions vu tout petit et déjà si sympathique. Jamais plus navrante destinée fut-elle réservée à un jeune Prince ».

Après une courte vie conjugale traversée par de graves oppositions d’idées et de caractères qui lui avaient été très pénibles, une séparation était intervenue entre Mme Blanc et son mari qui allait refaire au loin sa fortune compromise. Avec son tout jeune fils, elle revint vivre auprès de sa mère qu’elle ne quitta plus. Une brève esquisse de sa vie contient cet hommage filial : « Il n’y a dans mon histoire personnelle, qu’une particularité intéressante : l’union étroite qui a toujours existé entre ma mère et moi ; elle était admirable sous tous les rap-