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rèse ne la connut jamais que vieille, grosse et couperosée, coiffée au lit d’un madras de l’Inde qu’elle remplaçait le jour par un bonnet de tulle d’où s’échappaient ses cheveux gris en papillotes. Les lunettes sur le nez, elle lisait au grand’père un journal légitimiste, tout en prenant le café matinal dans des tasses de Sèvres blanches à anses dorées. Active maîtresse de maison, elle cultivait ses rieurs ou faisait ses confitures, sans craindre de gâter ses belles mains chargées de bagues. « Élevée dans un de ces couvents d’autrefois où l’on apprenait à fond la science du ménage, son mari l’avait toujours trouvée à la hauteur des circonstances ; elle avait mis la main à la pâte, sa main fine, qui s’était entendue à manier l’éventail, mais savait aussi se rendre utile. Son exemple m’a toujours gardée d’attacher trop de prix aux brevets, fussent-ils supérieurs, et