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Une circonstance providentielle amena en France, à cette époque, Grace King, que Mme Bentzon n’avait pas revue depuis les heureux jours passés à la Nouvelle-Orléans. Elle s’établit à Meudon. Miss King a écrit en anglais le récit de cette admirable fin dont elle fut, pendant trois mois, le témoin continuel. : « En vieillissant, dit-elle aujourd’hui, j’apprécie de plus en plus son grand courage, sa belle résignation, sa fervente piété qui lui permirent de résister aux souffrances de sa vie. Je regrette de ne le lui avoir pas exprimé plus franchement, quoiqu’elle ait dû le voir et le sentir dans mon dévoûment à ses dernières heures[1] ».

C’est donc à Miss King que j’emprunte les détails qui vont suivre.

Durant les longs et mélancoliques après-midi de ce dernier hiver, quand

  1. Miss Grace King à Mme P. Fliche.