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aussi précise. « C’est la vraie sagesse et le devoir, disait-elle alors, de remercier Dieu des biens qu’il nous laisse, après que nous avons tout perdu[1] ».

Son dernier article sur Le monde où l’on s’amuse aux États-Unis[2], frappe par la fermeté de l’analyse, la finesse et la force de ses critiques. Il parut trois mois avant sa mort, et elle laissa d’autres articles inachevés, une nouvelle ébauchée. Quand elle mourut, un manuscrit demeurait ouvert sur sa table ; la plume était enfin tombée de sa main.


XIV

Dans les premiers mois de 1906, par une journée glaciale, Mme Bentzon com-

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.
  2. À propos du roman d’Edith Wharton : Chez les heureux du monde.