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tion de plus d’une erreur consacrée[1] ». Elle-même dit d’une américaine, Margaret Fuller[2] : « Son histoire si riche, si pleine, si exceptionnelle, renferme maint enseignement digne d’être médité ; mais ce que nous y trouvons surtout, c’est la preuve qu’une femme peut s’élever jusqu’aux plus hauts sommets intellectuels, sans rien perdre de ses qualités natives de tendresse, de dévoûment, sans cesser enfin d’être femme dans toute l’acception de ce mot ».



XII


La demi-retraite que Thérèse Bentzon s’était créée à la Ferté n’avait duré que peu d’années. En 1899, elle était re-

  1. Brunetière. Préface de Constance.
  2. Femmes d’Amérique.