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mirable. Et cependant vous verrez par un article que je médite pour la Revue, que je suis plus vraiment socialiste qu’elles, pourvu que l’Évangile ait sa part dans ce socialisme-là. Pourquoi d’ailleurs mêler la politique et d’autres questions étrangères ou périlleuses, à cette question simple des droits de la femme ?… Il y en a tant qu’elle peut revendiquer, avant celui de suffrage[1] ».

Un certain nombre de ces droits ont été acquis depuis, et Mme Bentzon approuverait pleinement tous les progrès en ce sens, tous ceux du moins qui ne sont pas achetés, comme elle l’indique, aux dépens des qualités féminines essentielles. Son exemple, autant que ses écrits, ont aidé, « pour une part plus considérable qu’on ne le croit, à la destruction de bien des préjugés et à l’aboli-

  1. Lettre à Mlle Damad.