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que ce Congrès féminin de Westminster, comme celui de Chicago, cinq ans plus tôt, s’ouvrit et se ferma par une prière. Elle cite le mot de Lady Henry Somerset : « L’influence de la femme est en proportion de son attachement au christianisme, qui fut le vrai mouvement féministe[1] ».

En 1900, après le Congrès des Œuvres Féminines auquel elle prit une part active, elle assista, auditrice très intéressée, à celui de la Condition et des Droits de la femme, dont les séances animées rassemblèrent les éléments les plus avancés du parti. Une lettre significative nous apprend ce qu’en pensait Mme Bentzon : « Le Congrès a été très brillant, mené avec beaucoup plus d’autorité et de méthode que le précédent, mais moins raisonnable, absolument socialiste, et faisant pressentir, je ne

  1. Questions américaines.