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la faculté de s’y absorber, de s’en faire momentanément une atmosphère isolante. Tchelovek, qu’elle composa au milieu de maints soucis, est un petit chef-d’œuvre de verve caustique et d’analyse pénétrante. Ce roman ayant été réclamé par la Revue des deux Mondes avant la date convenue (1900), elle l’écrivit en deux mois, travaillant dix heures par jour. « On trouve généralement que c’est un de mes meilleurs, mais il m’a coûté cher !… L’Exposition venait à la traverse, l’obligation d’assister au Congrès des Œuvres et Institutions féminines dont j’étais l’une des vices-présidentes et qui a rassemblé, on peut le dire, des femmes intéressantes de toute la terre[1] ».


XI


Les idées de Mme Bentzon sur la ques-

  1. Lettre à Miss Grace King.