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des oiseaux, friands de ces petites baies qu’attendrit la première gelée blanche. La clématite s’emmêle follement aux rosiers sauvages, grimpe jusqu’à la plus haute branche des arbustes voisins, retombe en grosses houppes argentées et comme crépues ».

Ces jolies pages, perdues dans un magazine oublié, expriment le repos mêlé de douceur et de mélancolie que Mme Bentzon trouva d’abord à la Ferté. « Jamais ma santé n’a été si bonne, Dieu nous aide toujours de quelque façon. De plus en plus, je m’attache à la retraite d’où je vous écris et où rien ne vient rompre la monotonie de mes journées, sauf la présence éventuelle d’une amie. Selon toute probabilité, j’y passerai bientôt la plus grande partie de l’année[1] ».

Cette tranquillité ne devait pas durer. Des devoirs la réclamaient, trop impé-

  1. Lettre à Miss Grace King.