et les habitudes décrits par Tourguenie dans Père et enfants ; je parcours le pays où se déroulent tous les romans de Gogol que je comprends pour la première fois. Des interprètes merveilleusement intelligents m’aident, dans la mesure du possible, à m’approcher des paysans petits-russiens. Je suis entourée d’affection et de soins. Le calme, le silence sont plus parfaits qu’en aucun autre lieu du monde ; le changement d’habitudes est radical presque à l’excès. Nous causerons souvent de la steppe. Je vous en envoie une petite fleur[1] ».
Dans une autre lettre, elle dit encore[2]. « Je tiens à ce que vous sachiez que je supporte bien ce rude voyage et que le climat ne me fait pas de mal. Quant au puissant intérêt de tout le