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velle-Orléans. Ce livre est toute l’histoire de l’influence féminine dans la formation des États-Unis, et les événements récents en ont ravivé le grand intérêt.



IX


Quatre ans plus tard, en 1901, Mme Bentzon entreprenait un autre voyage. Elle a dit quelles circonstances l’y déterminèrent[1]. Mlle Hélène Jounkovzky qu’elle avait connue à Paris, lorsque celle-ci y faisait ses études, s’était décidée, fort jeune encore, entraînée par l’exemple alors récent de Tolstoï, à quitter en 1884 la Cour impériale pour aller vivre sur ses terres et se dévouer à ses paysans. Thérèse Bentzon, qui lui portait une affection presque maternelle, avait suivi avec un intérêt très vif le dévelop-

  1. Promenades en Russie.