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porté de fort jolies, sans oublier mes bijoux comme la dernière fois, — mes belles robes sont en haillons[1] ».

Cette fois encore, elle dut abréger ce vovage, qu’elle ne devait plus renouveler. Sa santé ébranlée, les inflexibles nécessités de son travail, la ramenèrent à Paris, sans, à son vif regret, qu’elle eût pu retourner en Louisiane. « Le voyage m’avait d’abord fait du bien, mais je me suis surmenée ; ne me faites pas de reproches, je m’en adresse d’assez vifs à moi-même[1] ». Elle demandait à son amie de venir la rejoindre, avant son départ pour l’Europe, Miss King ne put répondre à son désir et toutes deux ne se revirent que peu de mois avant la suprême séparation.

Les résultats littéraires de ce deuxième séjour égalèrent ceux du premier. Thérèse Bentzon fit désormais autorité sur toutes

  1. a et b Lettres à Miss Grace King.