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ses branches, l’action de la femme, et put présenter aux Français une Américaine nouvelle. « Laissant de côté avec un certain dédain, l’idole mondaine, elle fit comprendre à quelles conditions par tous pays, les femmes méritent d’être adorées[1] ».

L’influence en fut sensible dans beaucoup de transformations opérées chez nous, transformations d’habitudes et d’éducation, que Mme Bentzon, qui assista à leurs débuts, n’eût pas toutes approuvées, ce qui convient à une nation ne convenant pas complètement à l’autre. Elle avait voulu, avant tout, peindre le bien accompli par le zèle des femmes d’élite. Avec sa courtoisie naturelle, en retour de l’accueil reçu, elle n’a pas souligné les défauts, ce qui ne l’a pas empêchée de les voir. Plusieurs récits où elle introduit des jeunes filles améri-

  1. E. Faguet, Du Féminisme.