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soumission à l’Église était le fondement de son âme droite et pénétrée de foi. Et son cœur admirable intervenait toujours, « avec son abandon d’enfant à la Providence, avec son idée de la douleur expiatrice, car c’était surtout dans les crises douloureuses et les moments d’épreuves, qu’elle se montrait vraiment grande, parce que vraiment croyante[1] ».

Après la mort de sa mère, à laquelle sa pensée ne cessa plus d’être unie dans cet au-delà mystérieux où elle la sentait vivante et protectrice, jaillissent sous sa plume des pages comme celle-ci : « Que Dieu épargne votre malade, si ce n’est sa volonté de l’enlever peut-être à de grandes souffrances, à de grandes épreuves, car que savons-nous de la vie qui attend nos chers malades guéris ?… La vie a tant de pièges et tient

  1. Mlle de la Vaissière : Conférence au Lycéum.