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tante, uniquement parce que ses travaux l’ont conduite à parler d’œuvres littéraires ou sociales en pays protestants, avec cette vive sympathie qu’elle portait à tout ce qui l’intéressait. Elle répondait en souriant à une américaine qui lui exprimait cette persuasion : « Oh non !… Je suis catholique, toute catholique !… » Et dans une autre conversation, elle déclarait impossible, à son avis, que l’étant, on pût avoir la pensée de cesser de l’être.

Aussi jouissait-elle de voir revenir au catholicisme, comme à leur centre, tant de grands et nobles esprits, ses contemporains. Cela ne l’empêchait pas de chercher, dans les croyances très diverses de ceux qui l’approchaient, la marque divine du Bien. Sa clairvoyance généreuse savait la découvrir, même en des âmes qui paraissaient fermées à l’idée religieuse. Avec ceux de ses amis qui appartenaient aux Églises chrétiennes séparées, elle s’appliquait à