promise ; des kiosques, où les arabesques sculptées s’entrelaçaient
au jasmin et aux plantes grimpantes ; des bassins où une eau, artificielle,
il est vrai, venait d’une lieue de loin murmurer et jaillir dans
les jets d’eau de marbre ; des allées jalonnées de tous les arbres
fruitiers de l’Angleterre, de l’Europe, de ces beaux climats ; des
pelouses vertes, semées d’arbustes en fleur, et des compartiments de
Intérieur oriental.
marbre entourant des gerbes de fleurs nouvelles pour mes yeux :
voilà ce jardin. »
Quelques années plus tard, le brillant auteur d’Eothen, A.-W. Kinglake, pendant son voyage en Orient, se dirigea vers la demeure de lady Hester. Elle avait eu jadis sa mère pour amie ; il ne lui fut pas difficile, en évoquant ce souvenir, de s’en faire ouvrir les portes.
Dans la première cour, un groupe de farouches soldats albanais, mal vêtus, sommeillaient paresseusement sur les dalles ; deux d’entre eux fumaient leurs chibouques. M. Kinglake pénétra à l’intérieur du
bâtiment, descendit de cheval et passa sous une arcade qui le con-